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Autour d'une Pizza [pv Omer Erikson & Robyn J. Thorn]
Jake Maniglio
Autour d'une Pizza [pv Omer Erikson & Robyn J. Thorn] Kll7
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Jake Maniglio
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Mer 17 Fév - 15:06








Au tour d’une Pizza

Omer φ Robyn φ Jake



Bras énergique, Jake effectuait tout une série de cercle sur le comptoir pour le nettoyer. Les gens pouvaient faire si peu attention, surtout avec un verre ou deux dans le nez. Ou bien il prenait le barman pour la femme de ménage. Ce n’était pas grave. Cela faisait partie de son boulot non. Il nettoyait, essuyant le bois, retirant les quelques verres au passage oublié. Quand il s’arrêtait et levait les yeux, il saluait les derniers clients qui partaient ou quelques collègues rentrant enfin chez eux. Un petit sourire, un « Salut à demain » de temps en temps.

Sinon la soirée était classique. Il n’y avait pas eu grand-chose à signaler. Le loup-garou pensait déjà à ce qu’il allait faire une fois rentrer. Pas grand-chose à dire vrai, il pensait surtout se laisser choir sur le canapé et se laissé aller au sommeil. Bouffer un truc ou deux avant pourquoi pas. Ses moments à lui, furent rarement remplies de loisirs. Pédalo, boulot, dodo en gros. Même son activité principale dans cette ville, sa motivation, ne lui fut d’aucun secours. Il n’eut pas la moindre information en plus. Personne ne parlait de sa « famille », aucun indice sur ceux qu’ils mijotaient. Il verra ça demain.

Comme si on attendait qu’il range son vieux chiffon sale pour respecter un timing théâtral, on vint le chercher. "Jake !" Se content-on de dire en ne faisant que deux pas vers sa direction. Il s’agissait d’un des responsables de l’établissement. Le garou leva les yeux vers lui, l’interrogeant du regard, curieux de savoir ce qu’on voulait de lui.

"Ramènes toi, je veux te dire un truc."

La première pensée de Maniglio, fut de se dire qu’on allait encore lui faire des reproches. Souvent, on lui rappelait de son rôle était de vendre de l’alcool et ne pas jouer le bon samaritain en prévenant tout le monde du danger de l’alcool et veiller à ce qu’on boive avec modération. Pourtant, il n’avait pas souvenir d’avoir trop jouer les chaperons ce soir. Il s’était pas mal retenu et minimisant ses remarques. Une n’a pas dû plaire à un de ces jeunes pensant se torcher et est allé se plaindre à un chef du bar. Les gens des fois se voyaient doté d’un pouvoir qu’on aimait abuser. Jake soupira, laissant tomber son chiffon.

"J'arrive !" Annonçait-il alors qu’il faisait déjà le tour du bar.

Maniglio suivit donc ce responsable. Il pensait qu’il allait être emmener une fois de plus dans le bureau du chef, un endroit assez discret pour lui refaire ses récriminations. Quelle surprise il eut quand il aperçut ce dernier appeler aussi Robyn comme il l’avait fait avec lui, disant presque mot pour mot la même chose. Voilà qui était étrange, et d’un côté, rassurait le loup-garou. On ne comptait pas le réprimander, mais annoncer quelque chose de globale, là il était bien curieux.
Au lieu de les emmener dans un bureau, le duo fut guidé vers la sortie. Là, se tenait un homme dans le thérianthrope n’avait pas souvenir d’avoir croiser. Il jeta un regard à sa collègue, lui demandant ainsi si cette tête lui était familière.

Il s’agissait d’un jeune homme, à l’allure bad boy. Un peu typé, sans doute des origines du Proche-Orient. Plutôt pas mal dans son genre, mais semblait avoir une mine sombre. Jake se mit à renifler pour déceler les odeurs. Il n’avait rien de particulier. Par-là, on entendait qu’il n’était pas une créature. C’était un humain de tout ce qu’il y avait de plus simple. A la limite un sorcier, ces derniers étaient très proches du simple humain. Bras croisé sur le torse, Maniglio attendant la révélation à cette entrevue. Cela ne tarda pas à être avouer.

"Jake… Robyn… Je vous présente Omer. Il va bossait pour nous dès à présent, il sera notre nouveau videur."

Une nouvelle recrue, c’était toujours plaisant d’en rencontrer. Le lycanthrope leva dans un premier temps un sourcil face à la surprise, mais lui décocha ensuite un sourire et un salut muet pour lui dire bonjour. Sur le moment, il ne savait trop comment réagir et encore moins quoi dire.



© Méphi.



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Robyn J. Thorn
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Lun 22 Fév - 23:27
Autour d’une pizza – ft. Jake & Omer.
La musique s’est arrêtée de crier à tue-tête il y a quelques minutes maintenant, laisse un peu de répit à ces pauvres hauts parleurs en attendant le rush du lendemain. Un bonheur, probablement aussi pour les commerces ou plus rares habitations autour, à une heure aussi tardive ; mais pas pour la demoiselle qui irait danser jusqu’au bout de la nuit sur ces basses assourdissants et riffs endiablés de guitare. Ce soir, ils ont même eu droit à la queen Cindy Lauper, juste après les Twisted Sisters pour dire le niveau. La jeune fée n’a d’ailleurs pu résister à en chanter d’abord le premier couplet, puis le refrain... Et, toute la chanson en fait. Comme sur toutes les autres musiques, il faut l’admettre. Ce n’est pas de sa faute, elle vit pour la musique ; son cœur bat au rythme de Bon Jovi, boosté par l’injection quotidienne d’une dose de Journey et de Pat Benatar ; parfois avec un supplément Def Leppard. La demoiselle est ici comme un poisson dans l’océan, parfaitement dans son élément. Une énergie qui semble plutôt plaire aux clients du club, pour la grande majorité. Bien qu’elle ne soit pas naïve au point d’ignorer les regards dans son dos, et un peu plus au sud, quand elle se trémousse joyeusement dans la foule.

Pourtant, Robyn est quand même contente de pouvoir souffler un peu. La jeune fille observe son reflet dans le petit miroir, pendu sur la porte ouverte de son casier - juste en dessous de l’image de chaton tellement mignon qu’il fallait absolument l’imprimer. Elle prend le temps de se rattacher les cheveux, et passe un peu de baume sur ses lèvres délicates. Le service du soir a été long, et le bar particulièrement bondé avec tous ces gens venus voir le petit groupe local qui est venu jouer sur scène - plutôt sympa il faut l’avouer. C’est vrai que le bassiste était plutôt mignon, elle sourit à la pensée, avec son accent britannique à la Paul McCartney. Quoi qu’il en soit, courir de gauche à droite, est épuisant. Surtout quand on mesure un mètre cinquante-trois les bras levés, et qu’on essaye de ne pas faire trop de gaffes... Pour sa défense, elle est en voie d'amélioration : il serait temps après un siècle passé. Sérieusement ça fait quoi ? Bien un mois qu’elle n’a rien cassé par ici ? Peut-être qu’elle va finir par gagner une gommette à la fin...

La semi aziza sourit légèrement. Elle enfile rapidement sa veste, passe son sac en bandoulière sur son épaule et referme le casier. Peut-être bien qu’elle va tenter d’amadouer Jake avant de partir, pour lui soutirer un dernier verre de n‘importe quoi d’alcoolisé, s’il est toujours au comptoir. Petite récompense bien méritée, après une journée de taff convenable. Elle n’en a pas l'occasion cependant, puisque dès qu’elle quitte le petit local, le grand patron l’invite à le rejoindre. Ah, l’instant des gommettes approche. Damn, elle espère qu'il y en aura au moins une avec un petit panda au moment de choisir !

Le barman et elle se retrouvent bien vite face à une nouvelle tête, futur collègue apparemment. Un peu étrange, tout de même, de faire venir un mec à la fin du service seulement pour le présenter. Pauvre bichon, il a dû se déplacer juste pour venir faire coucou, sans avoir à enchaîner directement sur une journée de travail : ce n'est pas comme s’il y avait généralement des entretiens d’embauche après minuit. Enfin, la demoiselle ne se pose pas plus de questions que ça, pour le peu que ça la regarde... A la place elle croise les bras sur son torse le temps des présentations. Ou plutôt, la présentation rapide du grand chef, et le silence malaisant de son collègue grognon-garou.

Un ange passe, la jeune métisse soupire exagérément et lève les yeux au ciel face à un si cruel manque de sociabilité au mètre carré.

Fais pas attention à lui, elle plaisante accueillante alors qu’elle pose ses deux mains et son menton sur l’épaule de Jake pour le désigner ; puis papillonne des yeux dans sa direction - taquine. Il aime juste jouer les gros durs impénétrables, mais en fait c’est un gros nounours.

Elle se redresse et lui met une petite tape amicale sur le bras. La fée de diamant est comme ça, toujours à l'aise partout où elle aille ; l’amie de tout le monde - même celles et ceux qui ne la connaissent pas. Et ceux qu’elle ne connaît pas.  

Hey j’suis Robyn !

La serveuse tend la main au nouveau gars pour le saluer, et le regarde de haut en bas, sourire en coin.  

Alors comme ça, c’est toi qui va dégager les pauvres alambics que Jake n’aura pas réussi à convaincre que ”bouuuh l'AlcOoL c’EsT MaL” ? Elle illustre la fin de sa phrase, un poil sarcastique, par une grimace et ses doigts qui bougent devant elle comme si elle tapait sur un clavier invisible. Moquerie amicale, en tout bien tout honneur tandis qu’elle donne un léger coup de coude au collègue qu’elle aime tant charrier. Oh allez avoue, tu croyais que c’était ça !  

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Omer Eriksson
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Omer Eriksson
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Ven 26 Fév - 0:18
Robyn & Jake ₰ Autour d’une Pizza


Omer avait passé les derniers jours à parcourir les petites annonces du journal local. S’il avait pu se débrouiller pour trouver un appartement dont il pouvait à la fois se permettre la caution et le premier mois de loyer, il n’était pas dit que le peu d’économies qu’il lui restait lui permettraient de manger jusqu’à la fin du mois. D’aucun dirait que c’était étonnant, compte tenu des revenus du New Yorkais, mais c’était mal connaître celui qui était un âne en finances. Il dilapidait ses revenus au rythme de ses paies. Il avait les poches trouées. L’argent lui brûlait les mains. Peu importe l’expression préférée : il était dépensier. Et rarement sur des aubaines ou pour des investissements réels.

Le dépensier ouvrier se retrouvait donc à parcourir les minuscules cases où pullulaient des demandes aussi étrange que la population qu’il découvrait lentement, mais tout de même brusquement. On ne tombait pas dans un tel lieu sans être un minimum chamboulé. Sans surprise, Omer ne trouva rien qui correspondait à son métier : qui ferait faire ses travaux à un mec trouvé ainsi? Il déchira tout de même quelques rectangles de petit imprimé pour appeler à ces numéros et rendre visite à ces adresses. Pas la personne à la recherche d’un professeur de cornemuse, évidemment, ni celle qui recherchait une couturière d’expérience. Il comptait également se balader en ville, voir s’il ne tomberait pas sur des affichettes.

Trois refus plus tard, Omer avait décidé de faire une sieste. Il ne lui restait que deux endroits sur sa liste, et il ne pensait pas avoir beaucoup de chances auprès de la boutique de mode. Il faisait déjà noir quand il se réveilla. Le chômeur gratta le mac’n’cheese du midi qui avait eu le temps de coller au fond de la casserole et le réchauffa au four micro-ondes. Il mangea devant la télé, avant de se décider à sortir. Il enfila un t-shirt qui ne sentait pas mauvais, un jeans noir et un pull à capuche assorti avant de passer devant le miroir pour se gommer les cheveux et se barioler les aisselles de déodorant.

Une petite file se trouvait devant le bar, et Omer fit la queue en s’impatientant. Il ne perdit pas de temps à demander à parler au gérant, désignant l’offre en réponse aux questions qui lui étaient posées.  L’entretien n’avait pas été très long, à l’instar des réponses du trentenaire, et s’était conclu par le patron qui demandait quand Omer était prêt à commencer.

- Là, avait-il répondu d’une voix laconique. Il s’était réveillé il n’y avait pas si longtemps, de toute façon.

Omer s’était retrouvé assigné à suivre un autre type comme son ombre pour apprendre les cordes du métier. Étonné d’apprendre qu’il y avait plus que de demander l’âge et le signe astrologique, et distribuer des baffes, le turcophone n’en avait pas moins obtempéré pour autant. Le type n’était pas causeur non plus, mais affirma être soulagé d’avoir quelqu’un pour le suppléer. Le mentor s’éclipsa dès que les portes furent fermées et les lumières ouvertes. Omer resta dehors pour griller une cigarette qu’il avait trouvée dans un carton abandonné. On lui présenterait ses collègues dès que ce serait tranquille, lui avait-on dit. Il commençait à s’impatienter et à se dire qu’il ferait mieux de décamper et d’oublier ce boulot lorsque la porte s’ouvrit et que le patron lui demanda de rentrer. Apparemment qu’il le cherchait. Il fronça les sourcils en apprenant que son autre employé avait déguerpi et demanda à Omer de patienter. Un instant plus tard, il revenait accompagné de deux jolies personnes, selon tous les standards.

Omer fut sommairement présenté. Il imita inconsciemment les simagrées faciales du barman, le sourire en moins. La jeune femme lui tira toutefois un rictus. C’était bien les nounours. C’était amusant, en général. Le taciturne lui empoigna la main en grommelant son nom, par réflexe. Les sourcils froncés, il tenta ensuite de comprendre ce que la jeune femme disait. Le barman était-il une Soeur de la Pénitence? Comprenait-il vraiment que celui qui assurait le service de l’alcool dans un lieu dédié à la consommation d’alcool encourageait également la sobriété? Cela n’avait aucun sens dans l’esprit du descendant ottoman, dont le visage ne semblait pas vouloir se décrisper.

- Ouais, c’est moi, marmonna-t-il avant de poursuivre en s’adressant à Jake, un jugement rauque dans la voix. T’es barman ?

Une intense réflexion plus tard donna naissance à une seconde question :

- Tu fais qu’des cocktails virgin ?
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Jake Maniglio
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Jake Maniglio
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Sam 27 Fév - 14:45








Au tour d’une Pizza

Omer φ Robyn φ Jake



On avait droit à deux pôles opposés entre Jake et Robyn. L’un se montra froid et distant, la seconde plus chaleureuse et insouciante. A bien els regarder, on dirait que ce serait normal, Maniglio était le plus âgé du duo visiblement et la jeune femme, dans la joie de la jeunesse. Mais le loup-garou savait qu’en réalité, la star du Music Club Rock’in Chair était bien plus âgée que lui. Elle pourrait être sa mère ou sa grand-mère allez savoir avec les fairies qui trompent le temps facilement. Mais sans doute était-il préférable de ne pas demander l’âge de la créature, ce serait sans doute mal prit même pour une personne éternelle non ?
Robyn se reposa sur l’épaule de son collègue faisant à sa façon les présentations. Jake laissa faire. Il existait déjà une sorte de complicité entre eux deux. Maniglio arrivait à s’entendre avec presque tout le monde bossant avec lui et même s’il pouvait se montrer un peu autoritaire avec la musicienne, il appréciait beaucoup cette dernière. Son esprit était plaisant, et trouvait son style sympa.

Pour preuve, Jake ne put s’empêcher de lâcher un petit sourire à sa description de nounours de la Fairy aux cheveux rose. Il ne savait pas trop s’il devait se considérer comme un vrai dur ou un ours en peluche. S’il devait se faire une image de lui-même, ce serait compliquée, et sans doute que la remarque taquine de sa collègue le rassurait quelque part. Cela pouvait sonner qu’il n’avait pas totalement sombrer.
Robyn poursuivit justement les taquineries et le garou ne s’en offusqua pas. Il était déjà habitué et puis, cela faisait partie de leur relation on pouvait dire. Il jouait le gars moralisateur et protecteur, elle se défendait par ses remarques. Il leva cependant les yeux au ciel, comme s’il venait d’entendre la plus grosse absurdité de toute, alors qu’il la connaissait depuis au moins le premier jour de son arrivée en ville.

"Cela c’est bien terminé à chaque fois et pas avec trop de casse. Mais ne t’en fais pas petite, un jour tu pourras en boire." Tenta Maniglio à son tour niveau pique, usant d’un ton posé, mais des regards un minimum amusé.

Son attention se porta par la suite sur le nouveau venu. Cet Omer ne semblait pas très à l’aise en leur présence. Jake sentait cela, et ne manqua pas le ton employé par ce dernier pour lui répondre. L’ambiance devenait d’un coup plus électrique, deux mâles se défiant du regard, se gogeant pour savoir qui allait mordre l’autre. D’ordinaire, Maniglio s’évertuait à paraitre le plus sympathique possible, bon accueil tout cela. Mais quelque chose dans l’air semblait freiner ceci. Le lycanthrope prit sur lui et tenta d’éviter tout malentendu. Si la situation devait devenir tendu, ce ne sera pas de son fait.

"Oui c’est bien moi. Et Robyn la star du club." Présenta donc le garou sa collègue d’un petit signe de tête. Cependant, pour la suite, il n’était pas sûr de comprendre. "Pourquoi ça ? Non, je fais d’autres boissons bien sûr."

Sérieusement, il ne comprenait pas la question. Et comme ils ne se connaissaient pas encore, il avait du mal à imaginer que cela puisse être déjà une remarque désobligeante. Laissant cela de côté, il se racla la gorge et tenta de réchauffer un peu cette première rencontre entre eux trois.

"En tout cas bienvenu parmi nous j’espère que tu te plairas."



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Omer Eriksson
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Lun 4 Oct - 17:55
Robyn & Jake ₰ Autour d’une Pizza


Le visage toujours aussi peu avenant, Omer observait le barman avec une expression qui aurait pu passer pour de l’indifférence, ou du dédain. Il détourna légèrement la tête en direction de ladite star du club. Il ne faisait aucun doute que ce soit elle qui ait hérité de ce rôle et non pas le barman. Avec l’arrivée d’Omer dans les parages, elle ne risquait pas non plus de perdre son titre de sitôt. L’héritier scandinave sourit, dévoilant une canine, à la réponse de Jake.
- Comme tu trouves que l’alcool c’est mal…

Évidemment, n’offrir que des consommations non-alcoolisées à la clientèle risquait d’en réduire rapidement et drastiquement la taille. C’était peut-être pour cela que le barman s’efforçait de servir d’autres boissons, comme il le disait, à ceux-ci. Il n’avait pas vraiment son mot à dire, au final. Le turcophone écrasa sa cigarette contre le rebord de la fenêtre et haussa les épaules à la marque de politesse du second homme.

- Ouais.

Ça n’était pas vraiment une réponse conséquente au souhait de son nouveau collègue. En réalité, le trentenaire se fichait de se plaire avec eux, ou d’être le bienvenu. Il était là pour le fric, et s’il se faisait trop suer, il trouverait ailleurs, simplement. Le fric et possiblement les échanges de coups, évidemment, mais personne n’avait à savoir ceci.

La petite pique à l’intention de la serveuse ne lui avait toutefois pas échappé et il s’adressa de nouveau à celle-ci, d’un air froid et indéchiffrable : peut-être plaisantait-il seulement.

- S’il te fait trop ch… Omer se reprit rapidement : il était sur les lieux du travail, après tout. d’misères, je pourrai lui tenir les poignets pendant que tu le cognes.

C’était gratuit, preuve que Robyn lui plaisait déjà, comme personne. L’estomac d’Omer grommela avec force alors qu’il rassurait ses collègues, d’un ton toujours aussi détaché et laconique.

- Je plaisante. Était-ce réellement le cas, en vérité?

Omer se tortilla légèrement en raison d’une contraction désagréable de son estomac. Il avait oublié à quel point être affamé pouvait être inconfortable. Il ne lui restait que deux options : anesthésier ses sensations, ou se sustenter.

- Y’a moyen de se trouver à manger à cette heure? J’ai la dalle.

Le new yorkais était loin de sa ville insomniaque, et sa question était honnête : il se demandait réellement s’il existait dans ce bled éloigné de tout des restaurants, cantines ou bistros où la cuisine était ouverte en permanence. Ça n’était certainement que des préjugés de sa part, mais honnêtement, qui croirait trouver un restaurant 24 heures dans une ville a priori aussi tranquille que Mystown ?
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Robyn J. Thorn
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Sam 26 Fév - 19:16
Autour d’une pizza – ft. Jake & Omer.
Grand silence qui apporte son lot de malaise, même pour la jeune fée qui bouge discrètement d’un pied à l’autre. Un ange passe, les deux garçons, soudainement alimentés il semblerait par une bêtise du type afflux naturel de testostérone, se dévisagent – la tension est aussi électrique que palpable, et évidente pour tout spectateur extérieur à la scène. Robyn croise brièvement le regard du gérant de la cabane avant que Jake se décide finalement à faire tomber les masques pour couper court à ce minuscule instant un poil étrange. Honnêtement, la demoiselle n’aurait pas vraiment parié sur lui : tout autant qu’elle l’adore, il a toujours eu ce côté de loup-garou grognon et un peu buté sur les bords, qui semble se retrouver chez pas mal de confrères de la même espèce. Non pas que ça lui déplaise, surtout quand il s’évertue à jouer les sortes de paternels protecteurs avec elle quand il a l’âge d’être son (petit) fils.

Wow. A l’image d’une housewife de soap opera véritablement accro aux potins, tout ce que la demoiselle n’est pas, Robyn place une main sur sa poitrine. That was.... so gay. Elle feinte le choc, les yeux écarquillés – non sans sourire légèrement.

La remarque n’est pas relevée de toute manière.

Oui c’est bien moi. Et Robyn la star du club.
Han han, la star du club, c’est la vodka. La dernière citée pointe un doigt innocent vers le bar et fait claquer sa langue entre ses dents.

Elle laisse finalement un peu d’espace aux deux hommes qui poursuivent leur conversation, le temps de passer une main dans ses cheveux pour resserrer sa queue de cheval et glisser une mèche rebelle derrière son oreille. Machinalement, sa main descend un peu plus bas et ses doigts s’enroulent autour du pendentif à son cou – un petit cristal rempli de poussière de fée, tic acquis au cours de ses longues années lorsqu’elle demeure pensive.

Ce qui la tire rapidement de sa rêverie néanmoins, c’est la voix grave du nouvel arrivant qui s’adresse directement à elle. Robyn lève le menton dans sa direction et sourit naturellement.

S’il te fait trop ch… d’misères, je pourrai lui tenir les poignets pendant que tu le cognes.

La fée lâche un léger rire amusé à la remarque pour laquelle elle n’était absolument pas préparée.

Mon héros, qu’elle répond tout joyeusement en papillonnant des yeux. Elle croise les bras sur son torse, son regard passe de Omer à Jake, puis de nouveau à Omer. Elle penche quelque peu la tête sans jamais perdre le sourire – ou bien est-ce son visage naturel tout simplement.

Ok, toi j’te kiff déjà. Et crois-moi c’est pas forcément une bonne nouvelle pour ta tranquillité au boulot.

L’heure tourne cependant, et la jeune métisse est certaine que quelqu’un ici aimerait bien fermer le bazar avant la prochaine ouverture, pour aller se pieuter – ou quoi que ce soit d’autre. Robyn glisse le sac à main de son épaule pour fouiller à l’intérieur et en sortir un petit smartphone à la coque verte, bien entendu, pour déverrouiller son écran et regarder l’heure bien centrée sur l'image de guépard en guise de fond.

Hm, à cette heure-ci… J’avais prévu de commander quelque chose chez Tino, mais c’est à deux pas d’ici et ils servent encore des tables. Elle lève les yeux de son écran, avenante. T’aimes la pizza, Omer ?

Enfin l'Aziza se retourne vers le manager et assure avec un clin d’oeil :

T’en fais pas boss, on va prendre soin de la nouvelle recrue.

Comme s’il en avait quelque chose à faire de toute manière. Bien que Harrison, de son nom, ne soit ni un homme mauvais ni un malhonnête, et que la serveuse n’ait pas forcément à se plaindre au travail autre que de clients un peu trop aventureux, le patron lui a bien fait comprendre quelques fois avec ses remarques à la limite du déplacé que ce qui l’importe ce sont les affaires, le bien-être employé arrive après. Mais bon, il ne s’est pas encore décidé à l’envoyer à la plonge malgré ses quelques gaffes et retards desquels il ne semble pas vraiment tenir compte, et la laisse même se produire quelques fois sur scène. Et ça c’est plutôt bon signe. La fée centenaire est même persuadée que derrière son air constamment neutre et fermé, c'est en réalité un petit cœur sensible. Du moins, c'est ce qu'elle se plait à imaginer à son sujet.

Harrison acquiesce rapidement, donne quelques dernières consignes au nouveau videur pour sa prochaine journée de dur labeur, et les salue poliment avant de rejoindre son bureau pour prendre ses propres affaires. Pour les trois collègues néanmoins, la nuit ne fait que commencer.
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Jake Maniglio
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Jake Maniglio
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Ven 4 Mar - 13:15








Au tour d’une Pizza

Omer φ Robyn φ Jake



Jake n’était pas connu pour être un plaisantin. Humour, gaieté, voila le genre de chose qu’on ne verra jamais transpirer chez le loup-garou. Un ronchon, un moralisateur paternaliste dira t’on. Ca, il en était plus ou moins conscient. On le lui avait déjà fait la remarque même si cette image qu’il renvoyait, le trouble et que le barman avait du mal à l’accepter. Quoi qu’il en soit, peu importe son caractère, il voulu faire reconnaitre que celui d’Omer était bien pire.

L’humain affichait une sale mine dédaigneuse. Pas un sourire, pas la moindre tentative de complicité, le nouveau videur semblait même préférer ignorer le lycanthrope. Voila qui fut peu agréable et Maniglio fit de son mieux pour contenir l’affront. Mais Omer se montra plus « ouvert » envers Robyn. Voila ce qui pouvait s’expliquer, le nouveau collègue était plus charmer par la fée que le loup-garou. S’y rendant compte, Jake ne fut pas plus choquer que ça. Robyn était plus sociable, souriante, et bénéficiait de la jeunesse éternelle. Son espèce attirait bien nombre de gens, pas étonnant qu’ils inspiraient les plus grands poètes et artistes de l’histoire. En réalité, au lieu de se retenir d’exprimer le fait d’être vexer, c’était plutôt de se retenir de rire que devait faire Jake. Chose assez facile pour lui en réalité.

"J'aimerais bien te voir essayer." Retoqua Jake quand Omer proposait de le neutraliser.

Omer était-il informer qu’il avait devant lui un lycanthrope ? Fut-il mit au parfum avec qui, il devait bosser ? En tout cas, si on l’avait engager pour se débrasser des gêneurs, dont certains étaient des créatures plus coriaces que Jake, c’est qu’Eriksson devait en avoir. Tenter d’éjecter un vampire ou un dragon par exemple, voilà qui ne sera pas une mince affaire. Mais Jake restait confiant vis-à-vis de ses propres capacités. Il gardait foi qu’il arriverait à garder le dessus sur le nouveau videur.

Bref, ceci passer, Robyn prenait plus facilement à la rigolade que son collègue. Plus diplomate, sera-t-elle celle qui éviterait un incendie entre les deux hommes qu’elle devra supporter au boulot ? Jake tenta aussi l’humour, montrer ainsi qu’il n’était pas la brute qui gâchait à chaque fois la fête et essayant de se mettre au niveau de ses compagnons. Donc quand l’Aziza confia apprécier Omer et qu’elle perturberait sa tranquillité, il en profita pour ajouter :

"Parfait. Ce sera toi dans ce cas qui la supportera et devra la baby-sitter." Petite blague, quand on sait qu’en réalité Robyn était largement plus âgée que Jake. Mais ça, on pouvait vite l’oublier. Pas seulement à cause du comportement de l’esprit de la nature, mais parce que les fairies ont toujours leur visage de la jeunesse qui tromperait n’importe qui. Jake n’est même plus sûr de se souvenir du véritable âge de Robyn, et comme on ne le demande jamais à une femme, il se tait.

La chanteuse confia vouloir aller manger chez Tino, après qu’Omer a avouer mourir de faim. Jake de son côté, avait prévu de renter chez lui, rester seul dans sa maison et méditer sur sa mission. En gros regarder des photos, des articles, jouer les inspecteurs dépressif et isolé devant une télé diffusant une bêtise et une bière. Dit ainsi, son programme paraissait bien moins attrayant et se laissa donc tenter par l’idée de la pizza.

"Chez Tino. Madame a toujours des gouts raffinés. Parfait."

Robyn rassura leur patron de bien s’occuper du petit nouveau. Jake doutait qu’Harrison se souciât vraiment de ses employés. C’était un homme d’affaire un peu caricaturale. Il voulait que ses employés soient en forme pour travailler et faire rentrer de l’argent rien de plus. Enfin, ce gars avait des qualité sinon il aurait déjà virer Jake depuis longtemps.

"On t’invite ?" Demanda Maniglio à Omer. Comme c’était son premier jour, il ne devait avoir en tête de déjà dépenser son argent et ca ne dérangerait pas le garou de payer pour autrui, même pour le videur.



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Omer Eriksson
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: Non Libre
Omer Eriksson
Citoyen de Mystown



Jeu 24 Mar - 15:57
Robyn & Jake ₰ Autour d’une Pizza


Omer sourit en coin, dévoilant à peine la pointe de sa canine supérieure. À savoir si c’était de savoir que la fée jouait le jeu et actait de le prendre pour un héros, ou parce que le lycan jouait tout autant le jeu – et les gros bras – en répliquant comme un bourrin, ou même les deux. Il était toutefois clair, pendant le court instant que dura ce sourire, que quelque chose l’amusait. Ou lui plaisait.

Robyn exprima en mots ce que Omer venait de lui déclarer, en des mots certes moins directs. Ses nouveaux collègues semblaient d’accord que cette alliance, qui risquait de se faire aux dépends de Jake, allait lui causer des mots de tête. Le scandinave de nom haussant les épaules : d’une part, il ne savait pas trop à quoi il devait s’attendre vis-à-vis de Robyn. Elle ne semblait pas maligne, et bien qu’il savait qu’il valait mieux ne pas se fier à une couverture, il en conclut qu’elle ne serait pas infernale. Quasiment au sens littéral. D’autre part, Omer considérait avoir connu pire. Nina, celle qui était devenue la femme de sa vie, avait d’abord été une insupportable enquiquineuse exubérante. De quelques années sa cadette, elle sortait à peine de l’adolescence lorsqu’ils s’étaient rencontrés.

Robyn leur expliqua longuement, du moins pour la patience d’Omer tronquée par son appétit, ses plans pour la fin de soirée. Le nouveau videur dévisagea un instant la vieille créature, comme s’il tentait de voir si elle plaisantait : qui n’aimait pas la pizza ? Il y en avait généralement pour tous les goûts, et même les gens qui prétendaient avoir des allergies aux pains ou aux fromages pouvaient désormais, selon sa compréhension, avoir accès à des pizzas sans allergènes. Finalement, il se décida à répondre, hochant simplement de la tête pour signifier que ce plan lui convenait. Il en fit d’ailleurs de même suite aux instructions du dénommé Harrison.

Ne portant plus la moindre attention à son lieu de travail, ni à son employeur, Omer se contenta de dévisager Jake d’un œil mort. Il devait être sarcastique. Les restaurants chics étaient tous fermés à une telle heure, et avaient généralement des noms moins… qui sonnaient plus… rupins. Il balança son regard sur Jake, de la tête aux pieds comme s’il le scrutait, alors qu’il s’agissait simplement d’une accentuation de ses propres propos.

- Raffinés, ouais. Comme les gens avec qui elle s’entoure grommela-t-il dans sa courte barbe stylisée.

Il était presque aussi difficile de déterminer si c’était une pique uniquement dirigée au barman ou s’il s’y incluait également, que s’il avait la moindre maitrise de la grammaire.

L’invitation de Jake sembla surprendre Omer, qui haussa non seulement un sourcil, mais se crispa légèrement, comme s’il craignait une quelconque rupture dans la suite des événements. Une trahison, par exemple, car il savait bien que la bonté n’était jamais gratuite. Lentement, avec méfiance, il rétorqua en établissant ses propres critères dans cette offre probablement sincère qu’il envisageait comme une transaction, ou pire : du marchandage.

- D’acc… On prendra l’plus grand format.

Jake semblait aussi avoir un bon appétit, et Omer ne songea même pas à faire un mauvais jeu de mot : c’était au-dessus de ses capacités actuelles. C’était une simple appréciation factuelle : Jake était du côté grand et costaud de la force, là où le boxeur amateur était davantage du côté petit et costaud. Il devait donc avoir un appétit proportionnel.  Quant à savoir quelles garnitures ils mettraient sur leur repas, il s’en fichait comme de sa première bière. Il n’avait pas connu le luxe d’être difficile – d’un point de vue alimentaire, pas tempéramental, évidemment – et était de toute manière trop affamé pour y accorder la moindre importance. Tant que c’était comestible.
©clever love.
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